De vie et d’esprit
Numéro interne: S-036
Plus d'info →Lettres à des amis proches
Le nom du père Sophrony (1896-1993) est surtout connu par le livre qu'il a consacré au starets Silouane, son père spirituel, décédé en 1938 et canonisé dans l'Église orthodoxe en 1988. Les lettres présentées ici sont la correspondance qu'il a entretenue avec le père Boris Stark auquel le liait une profonde amitié. Le père Stark et sa famille avaient traversé dans la douleur tous les soubresauts de l'histoire de la Russie à l'aube du XXe siècle. Après avoir perdu sa mère en 1925, le jeune Boris rejoignit son père en France. Il avait alors une quinzaine d'années. Ce n'est qu'en 1952 que, marié et père de famille, il retourna en Russie pour exercer son ministère, successivement à Kostroma, puis à la cathédrale de Kherson, et enfin à Rybinsk et Laroslavl. Son rayonnement fut considérable et dut certainement beaucoup à son lien avec le père Sophrony. " Jusqu'à la fin de ses jours, l'archimandrite Sophrony n'a pas cessé de nourrir spirituellement notre famille en correspondant régulièrement avec nous. " C'est le trésor de cette correspondance et de cette amitié que la famille du père Boris Stark a voulu partager.
Numéro interne: S-025
Plus d'info →La prière, expérience de l’éternité
Jeune officier dans l'armée russe, Sophrony (1896-1993) faisait du camouflage sa spécialité, rendant le visible invisible ; devenu moine dans le monde, il s'ingénia chez autrui à rendre visible l'invisible. Dans l'intervalle, il avait connu une vie de peintre à Paris, vaguement syncrétiste, jusqu'au jour où Dieu se manifesta à lui. Quelques années plus tard, il abandonne l'art et les études théologiques pour rejoindre le mont Athos. Là, il fait la connaissance de Silouane dont il tire les enseignements dans un ouvrage célèbre entre tous. Après la seconde guerre mondiale il doit quitter Athos pour la France, mais il a du mal à s'y réadapter. Au bout de dix ans, il s'installe en Angleterre où sa vie d'ermite attire les foules. Le monastère qu'il fonde devient alors une passerelle d'exception entre spiritualités orientale et occidentale.
Inspiré, ce livre l'est à plus d'un titre. En décrivant les différents degrés de la prière, Sophrony démontre que quiconque s'y est engagé ne peut plus reculer, au risque d'y perdre son âme. Parler d'expérience de l'éternité n'est pas ici un vain mot. Sophrony, en effet, prie sans cesse, et cet état, surtout au mont Athos, semble lui être devenu tout aussi naturel que manger et boire. Du coup, le désespoir s'avère une bénédiction : révélateur du gouffre qui sépare l'orant de sa déification, il l'entraîne au repentir continuel. Pour un Occidental habitué à pratiquer l'examen de conscience une telle dramatisation de la vie ascétique et mystique a de quoi désorienter. Mais, si elle rend le spirituel peu sensible au quotidien, c'est pour mieux lui permettre d'intérioriser les soubresauts de l'humanité tout entière.
Numéros internes: S-014, S-017, S-038, S-040
Plus d'info →Sa vie est la mienne
La crise contemporaine qui affecte le monde entier ne serait-elle pas le prélude d'une grande renaissance spirituelle ? Toute la vie et la foi d'un vieux moine, l'archimandrite Sophrony, sont une réponse à cette question. Né en 1896 dans la Russie tsariste, il n'a cessé de rechercher la vérité, depuis son plus jeune âge, à travers l'expérience de la peinture, le yoga et la méditation. Rien ne pouvait satisfaire sa soif d'absolu jusqu'au jour où, saisi par l'Esprit, il abandonna tout et s'en alla vivre pendant des années au mont Athos. Il devint ensuite moine au monastère Saint-Pantéléimon, puis ermite à Karoulia, avant d'être père spirituel dans plusieurs monastères. La prière devint son vêtement et sa respiration. Fidèle à cette intuition et à la charge que lui avait confiée son maître spirituel, le starets Silouane, dont il publia par la suite les écrits, le père Sophrony a fondé, il y a une vingtaine d'années, une communauté monastique orthodoxe en Angleterre. Cet ouvrage est le témoignage d'un ascète de notre temps sur les voies permettant de passer de la forme individuelle de l'existence à la forme personnelle de l'être. En réalisant, en soi, le principe de la Personne, nous découvrons notre " image et ressemblance " de Dieu. Par le Christ, et rien que par lui, s'accomplit ainsi notre déification en tant qu'adoption filiale par le Père.
Numéros internes: S-015, S-037, S-039, S-048
Plus d'info →Voir Dieu tel qu’il est
Disciple de saint Silouane l'Athonite, l'archimandrite Sophrony (1896-1993) a été tour à tour moine, ermite et père spirituel de plusieurs monastères, dont celui qu'il a fondé en Grande-Bretagne. Voir Dieu tel qu'Il est, publié ici pour la première fois dans sa version définitive et intégrale, est son autobiographie spirituelle : " Mémoires intérieurs " qui suivent non pas une logique événementielle, mais qui nous plongent au cœur de son expérience du mystère de Dieu. Une expérience paradoxale, marquée par la plongée de l'âme dans les gouffres du néant et la révélation bouleversante de l'Être absolu comme personne : " Je suis Celui Qui Suis " (Ex 3, 14). Créé à l'image de Dieu, l'être humain est appelé à la déification et à la vision de la Lumière incréée. D'individu centré sur lui-même, il doit devenir une personne : un être en communion avec la Sainte Trinité et avec son prochain, capable de porter dans son cœur l'humanité entière et de compatir à ses souffrances. Le père Sophrony, à partir de sa propre expérience, nous décrit la voie qui mène à la réalisation de cette vocation originelle. Un chemin paradoxal en trois mouvements don gratuit de la grâce, souffrance de l'abandon de Dieu et recouvrement de la grâce par le combat ascétique et la prière. La purification du cœur s'obtient par l'humilité et par les larmes du repentir. Cette spiritualité exigeante, incandescente, nous rappelle qu'il n'y a pas de résurrection en Christ sans crucifixion du vieil homme. C'est par la Croix, la traversée des ténèbres de son propre enfer intérieur, que le chrétien accède à la Lumière du royaume des cieux. C'est en se voyant soi-même tel qu'il est - dans sa faiblesse et captif de ses passions - qu'il peut voir Dieu tel qu'If est, s'unir à Lui, accéder à la joie infinie et à la vraie liberté. Le père Sophrony le démontre magistralement la théologie n'est pas un exercice spéculatif, mais " l'état de l'être inspiré par la grâce divine " ; la connaissance spirituelle n'est pas un savoir, mais " l'expérience, dans l'existence, de la communion avec Dieu " ; le " christianisme n'est pas une doctrine, mais la vie ". Et le contenu de cette vie, plus forte que la mort, c'est l'amour.
Numéro interne: S-016
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